Ce billet et les trois qui suivront pour vous expliquer la gamme à venir, le travail, la quête derrière chaque bouteille et future gorgée…
Attaquons par la cuvée Hélios
Pour faire du vin, on peut se dire que ça commence par la décision d'une date de récolte, un jour avant un jour après et le vin sera forcément différent même si ce peut être insignifiant. Et si l'on se trompe, pas de pitié, ca repart pour un tour et une année.
En principe, on a une base, plus ou moins historique, héritage des tests successifs des anciennes régénération au gré des millésimes.
Ici, feuille blanche.
Alors pour apprendre à connaître mes raisins, 2021 et 2022 ont servi, à petite échelle, pour ajuster, tenter de maîtriser un cépage : le Marselan.
Cette première cuvée rouge, "ma" cuvée c'est pour lui.
Celui que l'on aime tant ici, qui a sa forme imprimée sur nos terres montadynoise : le Soleil.
Pensé pour être frais glouglou, il finira par “erreur” et par chance en rouge gourmand croquant. (Cyril Lignac n’a qu'à bien se tenir)
Les grecs l'appellent Hélios, le Soleil. Ils en ont même fait une statut, le colosse de Rhodes
Mais qui vous dit qu’un Colosse en apparence ne pouvait avoir de sensibilité ?
Buvez-le à température ambiante et vous y trouverez la fougue épicée, buvez-le frais et vous goûterez à sa finesse fruitée.