Allez savoir pourquoi, le titre de ce billet me fait penser à la chanson “Il venait d’avoir 18 ans” de Dalida, alors qu’elle nous raconte juste qu’elle a mis de l’ordre à ses cheveux, un peu plus de noir sur ses yeux… ça vous fait rire ? 😅 eh oui, c’est un autre volet de ma culture, un peu trop amoureux des textes à paroles français. On aura le temps d’en reparler.
Bref, tous les rouges sont là en photo, 5 nuances :
Cinsault
Marselan « frais »
Marselan « classique »
Cabernet sauvignon « fermentation intégrale » (raisins en barrique)
Cabernet sauvignon « classique »
Quelles différences entre ces verres ? Je vous vois venir, les 4 de droite ne sont pas identiques. Avec le temps et le froid, ce sera encore plus flagrant. Oui, les vins aussi ont besoin de temps pour se révéler… là ils sont un peu en phase de préadolescence.
Pour le moment donc, en dehors du cépage, la différence vient de la durée et la température de contact entre le jus et les baies.
Amoureux de cuisine que je suis je vous dirais que c’est exactement comme commencer un plat avec un oignon dans la poêle (ou comme mon père m'a appris à le faire). Feu doux, feu vif, caramélisé, juste suant… 🧅👨🍳
Quand s’arrêter ? C’est libre, tout le monde a raison, le reste sera à l’appréciation des dégustateurs. Et encore… plaire à tout le monde c’est plaire à personne.
Alors on se lance, on en fait fermenter une partie à froid (même si la théorie des livres ne le recommande pas ^^). Puis, on tire les jus (de gouttes), parfois avant la fin de la fermentation. Et l'on presse les raisins à part pour extraire les derniers jus (de presses), plus chargé, plus astringent mais bénéfique à un tout dans la trame de la dégustation du vin final.
Viendra ensuite la symphonie des assemblages, j’ai déjà ma petite idée.
Je vous tiens au jus..
A part ça…🍾🥂 notre Pet Nat’ et ses bubulles ont un tout petit peu de retard (les joies de l’administratif) mais promis on s’en parle dans moins d’un mois.